mercredi 28 octobre 2015

divers

https://www.weelearn.com/cat/les-formations/sante-et-bien-etre/page/rire-au-quotidien-avec-la-rigologie-corinne-cosseron/



http://www.rire-a-paris.com/formations/club-de-rire/

http://www.imaginetonfutur.com/pour-quels-metiers-de-l-informatique-es-tu-fait.html

http://up-campus.org/mooc/video/id/1

http://www.recyclivre.com/donner-ses-livres.php

mardi 6 octobre 2015

Gogogo

Ma lettre au Père Noël pour le Rallye Roses des Sables 2016







Chers organisateurs,

Ghislaine Barbier et moi-même Christine Boukhari  partiront l’année prochaine pour le RDS2016.
Nous sommes l’équipe numéro 5 KhamsaTeam, comme vous le savez Khamsa veut dire 5 en arabe.

Après le Rose de 2014, je me suis donnée deux ans pour repartir.
J’ai déjà planifier de repartir faire le rallye des Andes en 2018 . Vous pouvez me réserver dés à présent le numéro 5 ;-)

Grâce à Enfants du désert, j’ai parrainé Latifa 16 ans en mai 2014, Nissrine 10 ans en décembre 2014.
J’ai pu voir Latifa deux heures lors de l’après midi Enfants du Désert du Rallye 2014.
Je suis repartie en avril 2015 à Rissani revoir Latifa et voir Nissrine. Je n’avais pas eu assez de temps sur le rallye, de plus nous étions team265 parti en deuxième vague.
·         Pourriez vous pour le rose 2016 faire partir les équipages qui ont des filleules en premier ?
Nous avons le numéro 5 ; peux être seront nous dans les premières…..
J’ai eu l’opportunité de visiter les réalisations de l’association sur place avec Rachid et j’ai décidé de réaliser un projet pour les enfants du désert.
Avec l’association Enfants du désert, KhamsaTeam s’engage à réunir les fonds pour la construction d’une bibliothèque. (voir christeam.org)
Les fonds seront versés à Enfants du désert au plus tard le 15 janvier 2016.
L’Association Enfants du Désert  doit me fournir fin octobre un book complet du projet.
·         Serait-il possible que le Rose2016  puisse passer dans ce village et coïncider avec l’ouverture de cette espace aux enfants ??
Une dernière demande serait de passer par les sculptures : escalier céleste,  spirale d’or et cité d’Orion.  Cet endroit est beau et mystérieux et j’aimerai retourné le voir lors du rallye 2016

KhamsaTeam au rallye des Sauterelles

Chaque enfant qu'on enseigne est un homme qu'on gagne.



Chaque enfant qu'on enseigne est un homme qu'on gagne.
Quatre-vingt-dix voleurs sur cent qui sont au bagne1
Ne sont jamais allés à l'école une fois,
Et ne savent pas lire, et signent d'une croix.
C'est dans cette ombre-là qu'ils ont trouvé le crime.
L'ignorance est la nuit qui commence l'abîme.
Où rampe la raison, l'honnêteté périt.

Dieu, le premier auteur de tout ce qu'on écrit,
A mis, sur cette terre où les hommes sont ivres,
Les ailes des esprits dans les pages des livres.
Tout homme ouvrant un livre y trouve une aile, et peut
Planer là-haut où l'âme en liberté se meut.
L'école est sanctuaire autant que la chapelle.
L'alphabet que l'enfant avec son doigt épelle
Contient sous chaque lettre une vertu ; le cœur
S'éclaire doucement à cette humble lueur.
Donc au petit enfant donnez le petit livre.
Marchez, la lampe en main, pour qu'il puisse vous suivre.

La nuit produit l'erreur et l'erreur l'attentat.
Faute d'enseignement, on jette dans l'état2
Des hommes animaux, têtes inachevées,
Tristes instincts qui vont les prunelles crevées,
Aveugles effrayants, au regard sépulcral3,
Qui marchent à tâtons dans le monde moral.
Allumons les esprits, c'est notre loi première,
Et du suif 4 le plus vil faisons une lumière.
L'intelligence veut être ouverte ici-bas ;
Le germe a droit d'éclore ; et qui ne pense pas
Ne vit pas. Ces voleurs avaient le droit de vivre.
Songeons-y bien, l'école en or change le cuivre,
Tandis que l'ignorance en plomb transforme l'or.

Je dis que ces voleurs possédaient un trésor,
Leur pensée immortelle, auguste et nécessaire ;
Je dis qu'ils ont le droit, du fond de leur misère,
De se tourner vers vous, à qui le jour sourit,
Et de vous demander compte de leur esprit ;
Je dis qu'ils étaient l'homme et qu'on en fit la brute ;
Je dis que je nous blâme et que je plains leur chute ;
Je dis que ce sont eux qui sont les dépouillés ;
Je dis que les forfaits dont ils se sont souillés
Ont pour point de départ ce qui n'est pas leur faute ;
Pouvaient-ils s'éclairer du flambeau qu'on leur ôte ?
Ils sont les malheureux et non les ennemis.
Le premier crime fut sur eux-mêmes commis ;
On a de la pensée éteint en eux la flamme ;
Et la société leur a volé leur âme.

Victor Hugo, Jersey, 27 février 1853, Les Quatre vents de l'Esprit.