En juin dernier à la fin de la course royale 15 kilomètres dans les jardins de Versailles je me suis inscrite au semi marathon de Boulogne.
J'avais choisi un marathon trois semaines aprés le rallye.
Je me suis entraînée tranquillement tout l'été en courant à la hauteur de 15 kilomètres par semaine.
En octobre, il y a eu le rallye. Je suis partie 3 semaines durant lesquelles je n'ai pas pu m'entraîner. De plus j'ai été malade un gros rhume...
En rentrant du rallye, j'ai donc repris l'entraînement au rythme de trois sorties par semaine 5 kms
J'ai participé à la cours de de Ekiden en équipe où j'ai couru péniblement 5 kilomètres. J'en avais même des courbatures le lendemain.
Samedi 19 novembre, je suis partie comme prévue pour chercher les maillots et les dossards
La nuit de samedi à dimanche, j'ai mal dormi car j'étais anxieuse par rapport à la course. J'avais vraiment peur de ne pas réussir jusqu'au bout .
Le challenge était beaucoup plus dur que faire un rallye dans le désert.
Je me doutais que j'allais souffrir dimanche matin c'est pour cela que j'étais inquiète.
Dimanche matin, je me suis levée de bonne heure pour être prête trop tôt.
Je décide de prendre un Uber car j'ai remarqué la veille que c'était impossible de se garer. Mon fils Sofiane est prêt c'est sa première course, son premier semi marathon.`
Nous arrivons sur place avant 9 heures. Nous passons aux consignes déposér notre sac à dos.
Les prévisions météorologiques étaient à la pluie pour la matinée. Toute la nuit il y a eu la tempête. Nous avions prévu des vêtements de rechange au cas où nous serons trempés.
Pour tuer le temps avant le départ et pour ne pas prendre froid nous avions marché de long en large.
Le départ a été donné à 10H par vague. Nous étions inscrits dans la dernière vague celle des plus de deux heures.
Le premier kilomètre a été difficile parce qu'il y avait vraiment trop de monde.
Au kilomètre un je retrouve à l'arrêt de bus ma chère Sandra qui est venue me soutenir.
AU bout du deuxième kilomètre les coureurs sont plus étalés, c'est plus facile de courir.
Nous arrivons ensuite sur les bords de Seine. Il y a un peu de vent mais cela ne nous empêche pas de progresser. A chacun son rythme, sur cette première phase, je suis au dessus des 8 km/ heure et ma vitesse va décroitre un peu au fur et à mesure de la course.
Au cinquième kilomètre, nous croisons déjà les premiers qui sont sur le retour; c'est assez déprimant de les voir courir ainsi à 20 km/h et de se dire qu'il leur reste dix minutes de course et nous plus d'une heure trente....
Avant le 6 ième kilomètres, c'est le premier ravito : du sucre, des raisins secs et de l'eau. Je m'alimente et je bois régulièrement ma bouteille sur le parcours.
J'ai pris un petit déjeuner normal : un mug de thé et deux tartines de pain avec du fromage. Je choisis donc de m'alimenter régulièrement aux trois ravitos.
Le 7 kilomètre est au fond d'une boucle qui est encore en bord de Seine, aprés on s'enfonce dans le bois.
Il n'y a déjà plus beaucoup de concurrents en arrière, ils sont tous devant.
Je n'oublie pas que je cours dans la catégorie tortue et que mon objectif est de terminer.
Certaines personnes sur le parcours vous encouragent , "c'est bien continuez" alors que d'autres personnes vous disent d'aller plus vite, d'allonger le pas.
Ces personnes ne sont pas à ma place et ne court pas ces 20 kilomètres. Ce n'est pas le jour de la course que l'on a besoin de ce type de conseils. Je préfère de loin les encouragements.
Au 10 ième kilomètres c'est le deuxième ravito, il y a les mêmes choses avec des abricots secs et bananes en plus. Je prends de quoi manger tout en courant.
Je continue à courir sur mon rythme, je me sens bien. Je me dis que j'ai fait le première moitié, une distance sur laquelle je suis à l'aise.
Oui mais justement ce qui reste c'est l'inconnue la distance où je risque de souffrir.
Entre 10 ième et le 15 ieme kilomètres, cela va encore j'interpelle Constance une fille qui courre à coté de moi depuis déjà quelques kilomètres.
Elle me dit que c'est dur. Je compatis. Je lui dis que nous terminerons toutes les deux.
Au 15 ieme kilomètres c'est le moment où l'on retombe sur les quais de Seine. Le ravito est bienvenu, je décide de marcher le temps de manger et de boire.
Il reste 6 kilomètres, ce sont les plus durs.
Je parcourrai ces derniers kilomètres tentot seule tento avec Constance.
Sur les quais le vent souffle et je parcours entre le 16 ieme et le 17 ieme kilomètre la distance seule sur cette longue ligne droite. C'est dur. Mes jambes commencent à être dures. Les muscles sont tendus. Je continue en marchant vite. Je suis rejointe par un duo malade/coach qui alterne marche et course aussi car l'un deux a des crampes.
Puis Constance me rejoint, me demande comment je vais. Je décide de repartir avec elle.
Nous allons alterner marche et course, jusqu'à la ligne d'arrivée.
Au 20 kilomètre, Sandra nous rejoint. Elle va courir les derniers mètres qui nous séparent de la ligne d'arrivée.
Je boucle mon premier semi marathon en 2 h 57 s.
Mon objectif: celui de le faire est atteint !!
Merci à tout ceux qui m'ont soutenu, leur soutien a été important.
